
Vous en avez peut-être entendu parler récemment dans la presse pour parler des
cracks boursier qui découlaient de cette monnaie, de la disparition de site
d’échange illégaux (drogue, arme, prostitution, etc…).
Mais, quel est le rapport avec Advanced Settings ? Et bien comme je vous
le disais, ces monnaie numériques (car il en existe des centaines, vous pouvez
même créer la vôtre !) n’est pas produite ni régulée par une banque, mais
par des ordinateurs, et en particulier des cartes graphiques et des processeurs :
on parlera alors de « minage » de cryptomonnaies.
Voici le principe : un protocole gérant la cryptomonnaie situé sur un
serveur va fournir les clients de « blocs » crypté (la création de
ces blocs prend très peu de ressources individuellement pour le serveur, il
peut donc en fournir un gros paquet), une fois ces blocs reçu par le client (le
serveur ne pourra plus produire ce même bloc qui possède un identifiant unique,
ce bloc et son décryptage étant stocké localement sur la machine, une
destruction du porte-monnaie du client détruit par la même occasion les gains),
l’utilisateur va tenter de décrypter ce bloc grâce à la puissance de sa machine,
le temps nécessaire au décryptage dépendant de la puissance de la mine.Une fois le bloc décrypté, on obtient une ou plusieurs (ou aucune) unité(s) de
la cryptomonnaie que l’on stockera dans le porte-monnaie local, on pourra donc
ensuite, en fonction de la popularité de la monnaie, l’échanger contre des
services, des biens, ou de la monnaie souveraine (Euros, Dollars, Yens, Frittes
[c’est chez les Belges ça nan ?]).
Et en effet, certains protocoles de cryptomonnaie ne nécessitent pour commencer de miner qu’un processeur et/ou une carte graphique afin de décrypter les blocs, sans oublier l’énergie électrique.
Le DogeCoin, une cryptomonnaie qui monte !
Wow, so glad, yeah, represent, so cool,
badass, did you see that !
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Car c’est bien là tout le délire de la chose !Pour décrypter les blocs, qui vont perdre en valeur plus la monnaie sera
populaire (dans un pays, plus il y a de monde, plus il y a de monnaie, plus les
prix des produits augmente, et moins la monnaie possède de valeur), et donc
plus il faudra investir d’argent dans du matériel de minage, et plus il faudra
investir d’argent dans l’électricité.
L’optimisation du décryptage est même allé jusqu’à ce que des entreprises créer
des processeurs spécifique dont le seule but est le décryptage de
cryptomonnaie.
Résumons voulez-vous : pour miner une « monnaie », je dois
investir mes Euros dans du matériel, l’alimenter électriquement avec mes Euros,
dans le but de produire une « monnaie » que je vais tenter de
convertir afin d’espérer obtenir un retour sur investissement de 1 pour 1,x , dans
le meilleur des cas, 1,1.
Les cryptomonnaies reposent donc sur le principe de destruction de matériel
(car soumis à des contraintes particulièrement éprouvante) et de gaspillage
d’électricité afin « d’espérer » en tirer un bénéfice.
Mais… C’est complétement absurde !!!
Alors, certes, on pourra tenter de spéculer en achetant de jeune cryptomonnaie
et en les revendant une fois qu’elles auront eu du succès : ceux qui ont
investi dans le BitCoin et le DogeCoin ont eu de la chance, mais quant aux
autres cryptomonnaie, c’est une perte sèche pour les investisseurs.
Je suis tiraillé entre ma fibre technophile, ébailli de voir qu’une monnaie
numérique pourrait exister (impossible de produire de l’argent comme une banque
le ferait, et donc aucun abus de la part d’un système bancaire comme c’est le
cas aujourd’hui) ; et ma fibre écolo, abasourdi de savoir que des gens
détruisent le peu de ressource que nous avons sur terre pour
« espérer » produire un gain qu’elles ne verront jamais réellement.
Et nous allons d’ailleurs en entendre encore parler prochainement, car la France
va légiférer sur le sujet.
Mais viendra se poser la question des intérêts : un politique qui
viendrait combattre les cryptomonnaies se verrait accusé d’être à la solde des
banques, menacée par ces monnaies qu’elles ne peuvent corrompre ; tandis
qu’un autre venant les défendre se verrait accuser de démagogie (car la
population numérique s’y est intéressé massivement), d’incitation au crime (car
les monnaies sont intraçable et sont donc plus susceptibles d’être utilisé de
manière criminelle ; d’après les antis) ou même d’anti-écologie (de par la
logique de destruction de ressource pour en créer d’autres plus volatiles).
Où ce placer à notre niveau ? Tel est toute la question.Personnellement, ma fibre écolo prend le pas, malgré mon amour pour la technologie
et mon rêve de voir un jour une « monnaie numérique » unique venir
tuer les banques qui nous saignent par leurs tricheries et leurs vols.
Je ne pense pas que les cryptomonnaies, dans la forme qu’elles empruntent
aujourd’hui, soit une solution viable, que ça soit pour enrichissement
personnel ou l’amélioration des systèmes bancaires.
Cela me rappelle d’ailleurs autre chose du même genre : le travail
numérique participatif ; vous avez probablement déjà entendu parler de
projet tel que SETI@HOME ou FOLDING@HOME, des projets soutenus par la
plateforme BOINC ? Il s’agit d’institut de recherche (rattaché bien
souvent à l’université de Berkeley, US) visant à se servir de la puissance de
calcul des machines des particuliers avec de décrypter les données fournis par
les ordinateurs de recherche trop peu puissant.
Ainsi, que ce soit pour décrypter l’ADN humain ou pour sonder l’espace à la
recherche de présence pour y trouver une forme de vie extra-terrestre, ces
projets vous récompenses de vos bon résultat par des « points » qui
vous permettra de comparer vos résultats à ceux des autres, à vous regrouper
sous forme de « Clan », à mesurer les clans entre eux dans de
véritables « concours ponctuels » (du genre « vous avez une
semaine pour faire X millions de points).
Pour ma part, j’avais moi-même rejoins le projet SETI@HOME et un clan Français,
mais celui-ci s’étant un peu trop orienté « international » en
recrutant des étrangers (et faisant donc passer mon monstre de calcul pour un
vulgaire jouet), j’ai préféré abandonner ce dernier, ainsi que le projet… Et
puis, le fait que je comprenne que le projet n’étudiait que les ondes radios et
qu’il aurait fallu que des races extra-terrestres aient déjà plusieurs
milliards d’années d’existence au moment d’émettre, et que la durée
d’utilisation des ondes radios dans une civilisation [humaine] ne dépasse pas
200 ans… Bref… Voyez le délire.
J’aurais mieux fait d’investir dans un projet tel que FOLDING@HOME quant à user
mon matériel.
Car oui, ce genre de projet « use » également votre matos, j’en ai
d’ailleurs fait les frais…
Je terminerais par un conseil simple : dans le doute, ne vous lancez pas
dans des aventures tel que les cryptomonnaies ou les projets de recherches si
vous n’êtes pas conscient que vous allez devoir le payer de votre poche
immédiatement, et seulement après en attendre une rentabilité qui fluctueras
entre le 0,9 et le 1,1 , voir le zéro absolu dans le cas d’un projet de
recherche.
Rien ne vous empêche cependant d’investir modérément pour essayer, mais ce sera
à vos risques et périls.
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